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經
Yi Jing – Yi King, le Livre
des Mutations
Ce dispositif de 64
hexagrammes et de leurs commentaires et
transformations est à la source de la pensée
chinoise. Tr. Wilhelm (en,
fr).
Histoire du livre ↓ Les Hexagrammes ↓ Les Trigrammes ↓ Tirage ↓
Présentation
(Extraits de l'Introduction
de Richard Wilhelm à sa traduction du Yijing)
« Le Livre des Transformations,
en chinois Yi King [pinyin : Yijing], appartient
incontestablement aux
livres les plus importants de la littérature universelle.
Ses origines
remontent à une antiquité mythique. Il occupe
aujourd'hui encore [dans
les années vingt] l'attention des plus éminents
lettrés de la Chine.
Presque tout ce qui a été pensé de
grand et d'essentiel pendant plus de
3 000 ans d'histoire de la Chine, ou bien a été
inspiré par ce livre,
ou bien, inversement, a exercé une influence sur son
interprétation, au
point que l'on peut affirmer en toute tranquillité que le Yi
King
contient le fruit de la sagesse la plus achevée de plusieurs
millénaires. Il ne faut donc pas s'étonner si, en
outre, les deux
branches de la philosophie chinoise, le confucianisme et le
taoïsme,
ont ici leurs communes racines. […] »
« Le
grand renom de sagesse qui entoure le Livre des
Transformations
a, sans aucun doute, été cause qu'un grand nombre
d'enseignements
mystérieux dont la source se trouvait dans d'autres courants
de pensée
– peut-être même certains
étaient-ils d'origine étrangère
à la Chine –
ont pu, avec le temps, venir se greffer sur la doctrine primitive. A
partir des dynasties Tsin et Han, on a vu naître et
progresser une
philosophie formelle de la nature qui a enserré l'univers
intellectuel
tout entier dans un système de symboles
numériques, et enclos toujours
plus étroitement la vision chinoise du monde tout
entière dans des
formes rigides, en combinant une doctrine,
développée avec rigueur, du
Yin et du Yang où l'on discerne l'empreinte d'un dualisme,
avec les
« cinq états de
transformation » tirés du Livre
des Annales [Shujing]. C'est ainsi que des
spéculations cabalistiques toujours plus
alambiquées ont enveloppé le Livre des
Transformations
d'un nuage de mystère. Enfermant le passé et
l'avenir
tout entiers dans leur schéma numérique, elles
ont
conféré au Yi King la
réputation d'un livre d'une profondeur totalement
incompréhensible. […] »

« Le Livre
des Transformations était à
l'origine une collection de signes à usage d'oracles. Les
oracles
étaient partout en usage dans l'antiquité et les
plus anciens d'entre
eux se limitaient aux réponses
« oui » et
« non ». Ce type de jugement
oraculaire se trouve également à la base du Yi
King. Le « oui »
était exprimé par un simple trait plein et le
« non », par un trait
brisé .
Cependant la nécessité d'une
différenciation plus grande paraît
s'être
fait sentir de très bonne heure et les traits simples
donnèrent
naissance à des combinaisons par redoublement auxquelles un
troisième
élément vint encore s'ajouter, produisant ainsi
la série des huit
trigrammes. »
« Ces
huit signes furent conçus comme les images de ce qui se
passe dans le
ciel et sur la terre. Cette manière de voir était
gouvernée par la
pensée d'une transformation incessante des signes l'un dans
l'autre,
tout comme on voit, dans l'univers, les
phénomènes passer constamment
d'une forme dans une autre. Nous tenons là l'idée
fondamentale et
décisive du Livre des Transformations.
Les huit trigrammes sont des signes d'états de passage
changeants, des images qui se transforment continuellement. Ce que le Yi
King
a en vue, ce ne sont pas les choses dans leur essence – comme
ce fut
principalement le cas en Occident –, mais les mouvements des
choses
dans leur transformation. Ainsi les huit trigrammes ne sont pas les
figures des choses, mais celles des tendances de leur mouvement. Ces
huit images ont pu recevoir en outre de multiples
interprétations.
Elles ont représenté certains
phénomènes dont la nature correspondait
à
leur propre essence. Elles ont également formé
une famille composée du
père, de la mère, de trois fils et de trois
filles, non au sens
mythologique, comme, si l'on veut, l'Olympe est peuplé de
dieux, mais
dans un sens en quelque sorte abstrait où elles
représentaient non des
choses, mais des fonctions. » Cf. Wilhelm (Perrot)
p. 3-6
Histoire du livre
« La
littérature chinoise attribue la composition du Yi
King
à quatre saints personnages: Fo Hi, le roi Wen, le duc de
Tchéou et
Confucius. Fo Hi est une figure mythique, le représentant de
l'ère de
la chasse, de la pêche et de l'invention de la cuisson. Quand
il est
désigné comme inventeur des trigrammes, cela
signifie qu'on assignait à
ces figures une antiquité telle qu'elle
précédait tout souvenir
historique. Les huit trigrammes primitifs ont également des
noms qui
n'apparaissent pas ailleurs dans la langue chinoise, ce qui a fait
conclure à leur origine étrangère. En
tout cas, ces signes ne sont pas
d'anciens caractères d'écriture, comme on a voulu
le déduire de leur
concordance mi-fortuite, mi-consciente, avec tel ou tel ancien
caractère. »
« On
rencontre très
tôt les trigrammes combinés entre eux. Mention est
faite
de deux collections remontant à
l'antiquité : le Yi King de la
dynastie des Hia [Xia, 2205-1766 av. J.-C., suivant la tradition],
appelé Lien Chan,
qui aurait débuté par le trigramme Ken,
l'immobile, la montagne, et
celui de la dynastie des Chang [Shang, 1766-1150 av. J.-C., suivant la
tradition] appelée Kouei Tsang qui
commence avec K'ouen, le
réceptif, la terre. Confucius signale en passant cette
dernière
circonstance comme historique. Il est difficile de dire si les 64
hexagrammes existaient dès cette époque et, dans
l'affirmative, s'ils
étaient les mêmes que ceux de l'actuel Livre
des Transformations. »
« Notre
collection des 64 hexagrammes provient, suivant la tradition
générale
que nous n'avons aucune raison de mettre en doute, du roi Wen,
ancêtre
de la dynastie Tchéou (Zhou, 1150-750 av.J.C.). Il les dota
de brefs
jugements alors qu'il était détenu en prison par
te tyran Tchéou Sin.
Le texte ajouté aux différents traits est
dû à son fils, le duc de
Tchéou. Cet ouvrage fut utilisé comme livre
d'oracles pendant toute
l'époque des Tchéou sous le titre de
« Transformations de
Tchéou » (Tchéou Yi
Zhouyi), ce qui peut être prouvé à
l'aide de témoignages historiques de
l'antiquité. Tel était l'état du Livre
lorsque Confucius le découvrit.
Il se consacra à son étude assidue dans son grand
âge et il est très
vraisemblable que le « Commentaire sur la
décision » (Touan Tchouan) a
été composé par lui. Le
« Commentaire sur les images »
remonte
également à lui, bien que de façon
moins immédiate. Par contre, il
existe un commentaire sur les différents traits, d'un grand
intérêt et
très détaillé, qui fut
réalisé par des disciples ou par leurs
successeurs sous forme de questions et de réponses, et dont
nous ne
possédons plus que des bribes (en partie dans le chapitre
Wen Yen et en
partie dans le chapitre Hi Tsi Tchouan). » Cf.
Wilhelm (Perrot) p. 12-13
Les Hexagrammes
Trigrammes de base
« Les
hexagrammes doivent toujours être conçus comme
étant composés de
deux trigrammes et non d'une série de six traits. Ces
trigrammes
entrent en ligne de compte en vue de l'interprétation
suivant leurs
différents aspects : D'une part suivant leurs
propriétés, d'autre part
suivant leurs images et enfin suivant leur place dans la succession
familiale (on ne tient compte ici que de la succession du ciel
ultérieur). [Voir les extraits de la section suivante.]
Il faut en outre faire entrer en ligne de compte la position des
trigrammes l'un par rapport à l'autre. Le trigramme
inférieur est en
bas, dedans, derrière; le trigramme supérieur est
en haut, dehors,
devant. Les traits mis en relief dans le trigramme supérieur
sont
toujours désignés comme “s'en
allant”; les traits mis en relief du
trigramme inférieur, comme
“venant”. »
Cf. Wilhelm (Perrot) p. 393
Trigrammes nucléaires
« Ces
trigrammes nucléaires forment les quatre traits
médians de chaque
hexagramme et se chevauchent mutuellement en utilisant leurs deux
traits médians. La structure des hexagrammes
révèle par conséquent un
chevauchement gradué de trigrammes différents et
de leur influence. Le
trait initial et le trait supérieur appartiennent
à un seul trigramme
(c'est-à-dire le trigramme supérieur ou le
trigramme inférieur). Le
deuxième et le cinquième traits appartiennent
à deux trigrammes
(trigramme de base inférieur ou supérieur, plus
trigramme nucléaire
inférieur ou supérieur). Le troisième
et le quatrième traits
appartiennent à trois trigrammes (trigramme de base
inférieur ou
supérieur, plus les deux trigrammes nucléaires).
Il s'ensuit que le
trait inférieur et le trait supérieur ont une
certaine tendance à
tomber hors de la connexion, le deuxième et le
cinquième sont dans un
état d'équilibre (la plupart du temps favorable),
les deux traits
médians appartiennent à la fois aux deux
trigrammes nucléaires et
troublent l'équilibre, sauf dans des cas
particulièrement favorables.
Ces relations sont en parfait accord avec l'appréciation des
traits
dans les jugements. » Cf. Wilhelm (Perrot) p. 394
Traits Maîtres
Certains traits de chaque
hexagramme ont une valeur particulière :
« On
distingue deux sortes de maîtres des hexagrammes :
les constituants et
les gouvernants. Le maître constituant donne à
l'hexagramme sa
signification caractéristique sans égard pour
l'élévation et la bonté
du caractère de ce trait. [...] Les maîtres
gouvernants sont toujours
bons de caractère et deviennent maîtres
grâce à la signification du
temps et à leur place. Ils sont
généralement à la cinquième
place. Mais
ce peuvent être également d'autres traits. Lorsque
le trait constituant
est également gouvernant il est certainement bon et
à la place
opportune. Quand il n'est pas en même temps le trait
gouvernant, c'est
un signe assuré que son caractère et sa place ne
concordent pas avec
les exigences du temps. [...] Lorsque le maître constituant
est en même
temps gouvernant, l'hexagramme n'a qu'un maître; dans le cas
contraire
il en a deux. Il y a souvent deux traits qui donnent sa signification
à
l'hexagramme. » Cf. Wilhelm (Perrot) p. 399
Les Trigrammes
Les propriétés
Le créateur est fort,
le réceptif est abandonné,
l'éveilleur signifie le mouvement,
le doux est pénétrant,
l'insondable est dangereux,
ce qui s'attache
signifie la dépendance,
l'immobilisation signifie l'arrêt,
le joyeux signifie le plaisir.
Les animaux symboliques
Le créateur agit dans le cheval,
le réceptif dans la vache,
l'éveilleur dans le dragon,
le doux dans le coq,
l'insondable dans le porc,
ce qui s'attache
dans le faisan,
l'immobilisation dans le chien,
le joyeux dans le mouton.
Le créateur est symbolisé par le cheval
à la course rapide et inlassable, le réceptif par la paisible vache. L'éveilleur ,
dont l'image est le tonnerre, est symbolisé par le dragon
qui, sortant
de la profondeur, s'élève dans le ciel d'orage,
correspondant à
l'unique trait fort qui, placé sous deux traits faibles,
exerce une
poussée vers le haut. Le doux , le
pénétrant
a pour attribut le coq, gardien du temps, dont la voix
déchire le
calme, se propageant comme le vent, image du doux. L'insondable
a l'eau pour image. Le porc est, parmi les animaux domestiques, celui
qui vit dans la boue et dans l'eau. Ce qui s'attache, le brillant,
est déjà figuré à
l'origine, dans le
trigramme Li, par un oiseau de feu qui ressemble au faisan.
L'immobilisation a pour animal symbolique le chien, gardien
fidèle, et le joyeux ,
le mouton qui est considéré comme un animal de
l'ouest ; les parties du trait brisé
supérieur
représentent les cornes.
Les parties du corps
Le créateur agit dans la tête,
le réceptif dans le ventre,
l'éveilleur dans le pied,
le doux dans les cuisses,
l'insondable dans l'oreille,
ce qui s'attache (le brillant)
dans l'œil,
l'immobilisation dans la main,
le joyeux dans la bouche.
La tête gouverne
le corps tout entier; le ventre
sert à conserver; le pied marche et se meut; la main tient
ferme; les
cuisses, dissimulées, se divisent en descendant; la bouche
s'ouvre vers
le haut, à la vue de tous; l'oreille est creuse,
extérieurement, l'œil
l'est intérieurement. Ce sont là des couples
d'opposés correspondant
aux trigrammes.
La famille des trigrammes
— Le créateur est le ciel : c'est pourquoi on
l'appelle le père.
— Le réceptif est la terre : c'est pourquoi on
l'appelle la mère.
— Dans le trigramme de l'éveilleur ,
elle recherche la puissance du mâle pour la
première fois et reçoit un
fils. C'est pourquoi l'éveilleur est appelé le
fils aîné.
— Dans le trigramme du doux ,
le mâle recherche la puissance de la femelle pour la
première fois et
obtient une fille. C'est pourquoi le doux est appelé la
fille aînée.
— Dans l'insondable ,
elle recherche pour la deuxième fois et reçoit un
fils.
C'est pourquoi ce signe est appelé le fils cadet.
— Dans ce qui s'attache ,
il recherche pour la deuxième fois et reçoit une
fille.
C'est pourquoi ce signe est appelé la fille cadette.
— Dans l'immobilisation ,
elle recherche pour la troisième fois et reçoit
un fils.
C'est pourquoi ce signe est appelé le plus jeune fils.
— Dans le doux
il recherche pour la troisième fois et reçoit une
fille.
C'est pourquoi ce signe est appelé la troisième
fille.
Chez les fils, suivant
cette dérivation, la
substance vient de la mère – donc des deux traits
femelles – tandis que
le trait dominant, déterminant, provient du père.
Chez les filles, les
choses se passent de façon contraire. Le sexe s'inverse
chaque fois
d'une génération à la
génération suivante. […]
Autres symboles
Le créateur
est le ciel, il est rond, il est le prince, il est le père,
le jade, le
métal, le froid, la glace, le rouge sombre; c'est un bon
cheval, un
vieux cheval, un cheval maigre, un cheval sauvage; c'est le fruit d'un
arbre.
Le réceptif
est la terre, la mère. C'est une
étoffe ; c'est le chaudron,
l'économie. Il est égal. C'est un veau avec la
vache, c'est un grand
char ; c'est la forme, la multitude, le tronc. Parmi les
différents
sols, c'est le sol noir.
L'éveilleur
est le tonnerre, le dragon, le jaune sombre, ce qui s'étend,
une grande
rue, le fils aîné: il est
décidé et véhément; c'est
un bambou jeune et
vert, un roseau et un jonc. Parmi les chevaux, il signifie ceux qui
hennissent bien, ceux qui ont les pattes de derrière
blanches, ceux qui
galopent, ceux qui ont une étoile sur le front. Parmi les
plantes
utiles, il est figuré par les fruits à
écales. Enfin, c'est ce qui est
fort, ce qui croît de façon luxuriante.
Le doux
est le bois, le vent, la fille aînée, le cordeau,
le travail, le blanc,
le long, le haut, l'avance et le recul, l'indécis, l'odeur.
Parmi les
hommes, il signifie ceux qui ont des cheveux gris, ceux qui ont un
large front, ceux qui ont beaucoup de blanc dans les yeux, ceux qui
sont âpres au gain, si bien qu'au marché ils
reçoivent trois fois le
prix. Enfin, c'est le signe de la véhémence.
L'insondable
est l'eau, les fosses, le piège, ce qui se redresse et ce
qui se
courbe, l'arc et la flèche. Parmi les hommes, ce sont les
mélancoliques, ceux qui ont des maladies de cœur,
des maux d'oreilles.
C'est le signe du sang, c'est le rouge. Parmi les chevaux, ce sont ceux
qui ont une belle croupe, une humeur farouche, ceux qui laissent pendre
leur tête, ceux qui ont des sabots fins, ceux qui bronchent.
Parmi les
chars, ce sont ceux qui ont beaucoup de défauts. C'est la
pénétration,
c'est la lune. Ce sont les voleurs. Parmi les
variétés de bois, ce sont
ceux qui sont fermes avec beaucoup de marques.
Ce qui s'attache
est le feu, le soleil, l'éclair, la fille cadette. Il
signifie la
cuirasse et le casque, les lances et les armes. Parmi les hommes, il
signifie ceux qui ont un gros ventre. C'est le signe de la
sécheresse.
Il signifie, la tortue, le crabe, l'escargot, la moule, le caret. Parmi
les arbres, il signifie ceux qui ont la partie supérieure du
tronc
desséchée.
L'immobilisation
est la montagne, un chemin détourné; il signifie
de petites pierres,
des portes, des ouvertures, des fruits et des semences, des eunuques et
des gardiens; il signifie les doigts; c'est le chien, le rat et les
diverses espèces d'oiseaux à bec noir. Parmi les
arbres, il signifie
ceux qui sont fermes et noueux.
Le joyeux
est le lac, la plus jeune fille, une magicienne, la bouche et la
langue. il signifie écraser et briser en morceaux; il
signifie tomber
et jaillir. Parmi les sortes de sol, il signifie ceux qui sont durs et
salés. C'est la voisine, c'est le mouton.
Extrait de la
huitième des
« dix ailes » (commentaires) du
Yijing. Cf.
Wilhelm (tr. Perrot) p. 312 et suiv.
Les huit trigrammes
Trigramme |
Sinogramme |
Pinyin |
Image
naturelle |
Qualités |
Autres
images |
 |
乾 |
qián |
le Ciel
天 |
Créativité, force,
initiative |
Le
créateur,
le cheval (bon, vieux, maigre, sauvage), le père, la
tête, le rond, le
prince, le jade, le métal, le froid le glace, le rouge
sombre, un fruit
...
|
 |
坤 |
kun |
La Terre
地 |
Disponibilité,
adaptabilité,
accueil, don de soi |
Le
réceptif,
la vache, la mère, le ventre, une étoffe, un
chaudron, l'économie,
l'égalité, le veau avec la vache, un grand char,
la multitude, le
tronc, le sol noir parmi les autres, ...
|
 |
震 |
zhèn |
Le Tonnerre
雷 |
Impulsion, mise en route,
secousse |
l'éveilleur,
Le dragon, le fils ainé, le pied, jaune sombre, une grande
rue, un reauseau ou un jonc, ...
|
 |
巽 |
xùn |
Le Vent, le Bois
風 |
Pénétration, soumission,
intériorisation |
le doux,
le coq, la fille ainée, les cuisses, le corbeau, le travail,
le blanc, le long, le haut, l'indeci, ...
|
 |
離 |
lí |
Le Feu
火 |
Clarté, lucidité,
vivacité, éclat |
Ce qui s'attache,
le faisant, le fille cadette, l'oeil, le brillant, la cuirasse et le
casque, la lance et les armes, la secheresse la tortue le crabe
l'escargot, l'arbre desséché dans sa partie
haute, ...
|
 |
坎 |
kan |
L'Eau
水 |
Profondeur, endurance,
peur |
L'insondable,
le porc, le fils cadet, l'oreille, les fosses, les pieges, l'arc et le
flêche, le sang le rouge, la lune, le bois ferme avec
beaucoup de
marques, ...
|
 |
艮 |
gèn |
La Montagne
山 |
Rigueur, cohésion,
calme, solidité |
L'immobilisation,
le chien, la main, le 3emme/le plus jeune fils, le chemin
detourné, les
pierres les portes, les fruits, les semences, le bois ferme et noueux,
...
|
 |
兌 |
duì |
La Brume
澤 |
Aptitude à l'expression et
à la communication,
joie, légereté |
Le joyeux,
le mouton, la 3eme/la plus jeune fille, la bouche (& la
langue), la
magiciènne, ecrasern briser en morceau, la voisine, le sol
dur et
sallé, ....
|
La combinaison des trigrammes donne 64 hexagrammes.
L'énigme des huit trigrammes
Il existe deux ordres de présentation des
huit trigrammes, celui de
Fuxi, appelé « succession du ciel
antérieur », et celui du roi Wen,
appelé « succession du ciel postérieur
».
L'ordre de Fo-Hi est le suivant (le Nord est en bas) :
Nord=Terre/Nord-Est=Foudre/Est=Feu/Sud-Est=Lac/Sud=Ciel/Sud-Ouest=Vent/Ouest=Eau/Nord-Ouest=Montagne
L'ordre du roi Wen est le suivant (le Nord est en bas)
:
Nord=Eau/Nord-Est=Montagne/Est=Foudre/Sud-Est=Vent/Sud=Feu/Sud-Ouest=Terre/Ouest=Lac/Nord-Ouest=Ciel
La solution qui permet le passage d'un ordre
à un autre est appelée
clé de Min Tou Men Fou, du nom d'un érudit
chinois réfugié au Tibet
après la révolution culturelle. Cette solution
est connue sous la forme
du texte lapidaire suivant :
LE ROI SE REND AU NORD-OUEST
LA REINE SE REND AU SUD-OUEST
LE NOUVEAU SUD VA AU NORD-EST
LE NOUVEAU NORD VA AU SUD-EST
LES AXES DE LA CROIX FINALE ECHANGENT LEURS POSITIONS
Les termes « antérieur
» et « postérieur » se
rapportent en fait à
deux états géométriques
différents, l'un (antérieur) devant
nécessairement précéder l'autre
(postérieur).
Ce qui nous donne, en partant de l'ordre de Fo-Hi :
- Le Ciel se rend au NO
- La Terre se rend au SO
- La Montagne va au NE
- Le Vent va au SE
- Le Lac et la Foudre échangent contre le
Feu et l'Eau.
La motivation géométrique sur
laquelle se fonde cette double permutation reste à
élucider.
*****
Tirage
En
résumé : prendre trois pièces
identiques et les jeter ensemble.
Face vaut 3 (impair, Yang) et pile vaut 2 (pair, Yin), ce qui donne
Face |
Face |
Face |
→ |
9  |
Vieux Yang (mutant). |
Pile |
Pile |
Pile |
→ |
6  |
Vieux Yin (mutant). |
Face |
Face |
Pile |
→ |
8  |
Jeune Yin (stable). |
Pile |
Pile |
Face |
→ |
7  |
Jeune Yang (stable). |
Vous avez construit le premier trait (celui du bas).
Répéter l'opération six fois pour
construire l'hexagramme,
en progressant vers le haut.
« Outre
la méthode des tiges d'achillée, on
utilise aussi une méthode abrégée dans
laquelle on se sert
ordinairement de vieilles pièces de bronze chinoises
percées au milieu
et portant une inscription gravée sur une face. On prend
trois pièces
et on les jette simultanément. On obtient chaque fois un
trait. La face
gravée est considérée comme yin et
vaut 2, l'autre face est considérée
comme yang et vaut 3. C'est de là que dérive le
caractère du trait en
question. Si les trois pièces sont yang, c'est un neuf; si
elles sont
yin, c'est un six. Deux yin et un yang donnent un sept; deux yang et un
yin donnent un huit. En regardant les hexagrammes dans le Livre des
Transformations, on procède comme dans l'oracle utilisant
les tiges
d'achillée. [...] »
« Étant
donné que ce processus est
répété six
fois, il s'édifie un signe à six
degrés. Lorsque cet hexagramme se
compose entièrement de traits en repos, l'oracle n'en
retient que
l'idée générale, telle qu'elle
s'exprime dans le « jugement » du
roi
Wen et dans le « Commentaire sur la
décision » de Koung Tseu, auxquels
s'ajoutent encore l'image de l'hexagramme et les paroles de texte qui y
sont annexées. »
« Si,
dans l'hexagramme ainsi obtenu, on a un ou
plusieurs traits muables, il faut en outre prendre en
considération les
paroles annexées à ce ou ces traits par le duc de
Tchéou. C'est
pourquoi celles-ci ont pour titre: 9 à la nme place ou 6 à la nme
place. En outre, le mouvement ou transformation du trait donne
naissance à un nouvel hexagramme qui doit, à son
tour, être examiné
avec sa signification. Si, par exemple, on tire l'hexagramme n°
56,
dont le quatrième trait se meut on devra prendre en
considération, non
seulement le texte et l'image se rapportant à l'hexagramme
pris dans
son ensemble, mais aussi le texte qui accompagne le
quatrième trait et,
en outre, le texte et l'image qui se rapportent à
l'hexagramme n° 52.
L'hexagramme n° 56 sera le point de départ
à partir duquel se
développe, à l'aide du 9 à la
quatrième place et de l'avis qui s'y
trouve annexé, la situation finale, qui est l'hexagramme
n° 52. Dans ce
second hexagramme, le texte du trait qui se meut n'entre pas en ligne
de compte. »
Cf. Wilhelm (Perrot) p. 402

sources : www.afpc.asso.fr
www.chine-informations.com
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